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Releases d'Octobre 2023

mana


'Sanctuary' de Aeria


En mai, le label White Garden présente ‘Sanctuary’. L’album de l’artiste aeria. Empli de nostalgie, l’artiste y retranscrit ses humeurs de manière cinématographique. Les émotions sont livrées dans ses assemblements orchestraux de violons, clarinette, piano et harpe synthétique. Un projet à la croisée de deux époques en raison de son usage d’éléments électroacoustiques sur lesquels se livre sa voix métamorphosée au vocodeur. “Don’t Stop Combing My Hair On Your Lap” se conclut par une référence à une comptine enfantine faite pour nous bercer dans un entre deux.

Aeria se plonge dans un passé qui est perdu, mais renaît dans notre imaginaire pour nous inonder d’émotions. Ce qui fut, a bien une fin, mais existe pour nous permettre de vivre le sentiment de la mélancolie. Une émotion parfois accablante, mais les souvenirs peuvent aussi nous donner espoir, et permettent de faire revivre des êtres chéris.


Mots: Adé.



'SPF INFINI 3' de TDJ


La bande son prend un autre tournant dans la trilogie ‘SPF INFINI’ proposée par TDJ. Depuis, 2021, elle collabore avec le réalisateur québécois Laurence 'Baz' Morais : le principe est d’illustrer ses compilations à travers un film, pour une immersion totale dans l’univers des artistes et de leurs propos.


Les trois volets explorent les thèmes du narcissisme, la vanité et l’hédonisme et l’envie de rester constamment connectés. Pour le dernier épisode de cette aventure, un groupe d’influenceurs se reconnecte à l’essentiel après une retraite spirituelle. Face à l’apocalypse qui nous guette, iels trouvent refuge dans la danse.


TDJ reste fidèle dans cette compilation, à son univers gabber et eurodance. On y retrouve les productions de Torvs, Vitesse X, DJ Traytex, fknsyd, aamourocean et bien plus !


Mots: Adé.



'Crunch Crunch Gloop Gloop' de Daniel 58


Dans ‘Crunch Crunch Gloop Gloop’, l’artiste canadien Daniel 58 dévoile quatre titres au croisement de la trap et du dancehall. On plonge dans un univers rythmé qui danse au rythme de sirènes et percussions harmonieuses.


Dans “9 to 5”, on s’amuse à découvrir le sample de grillons qui nous tiennent en haleine avant que la composition ne se poursuive. Dans “Crunch Crunch Gloop Gloop”, on a l’impression de se perdre dans une jungle où marteaux-piqueurs nous hantent sans cesse. Daniel 58 sait captiver. Le tempo cadencé s’annonce idéal pour le club, mais il garde des nuances dans le sound design qui s’apprécient aussi en écoute approfondie, chez soi.


Pour cet album, l’artiste a choisi un de s’entourer d’une esthétique monochrome, mystérieuse. Un choix qui replace la bass musique dans quelque chose de plus contemplatif, empreint d’une mélancolique noirceur. Ses visuels sont abstraits, floutés, nous plongeant dans un vertige dont on ne ressort pas indemne.


Mots: Adé.



'Opal' de Max klank


Depuis qu’on le connaît, Max Klank nous inspire par son énergie feu follet, et ses inspirations à 360°. Max Klank n’aime pas qu’on lui dicte ce qu’il doit aimer, dans quelle direction aller. Finalement, il se mettra à la tâche de faire absolument le contraire avec bravado et distinction.

On se souvient de cet été, où il nous disait que son attirance pour la pop se concrétisait. Qu’il avait besoin des mots pour apaiser ses pensées. En nomade depuis quelques mois pour tenter de voir quelle ville l’inspirait le plus, il partait accompagné de son ordi, et son instrument fétiche pour produire entre Bruxelles, Montréal, Paris et Marseille.

En résulte ‘Opal’, douceur infinie qu’on vous conseille en écoute pour finir ce mois de septembre beaucoup trop chaotique.


Mots: Adé.



' Clavaria Formosa' de Tatyana jane



Sur Boukan Records, Tatyana Jane divulgue un travail introspectif qui se nomme CLAVARIA FORMOSA. Introspectif, car l’artiste décide, métaphoriquement et acoustiquement, de rendre hommage à son héritage camerounais tout en l’intégrant dans ce qui berce sa vie de DJ. Mais dans ton travail, tradition et club ne s’excluent pas, mais se renforcent.


Son EP est pensé comme un voyage dans son passé. La première chanson nous invite à plonger dans un univers unique, spirituel, proche du rite : les loops tirés de la techno mentale évoluent en tension pour paver le chemin aux synthés. Dans “Sagatte”, elle invite le batteur Haoussa à se remémorer les accords types des cérémonies camerounaises. Dans “Club Culture”, les percussions ne sont plus organiques, mais deviennent symboliques du broken beat et de la bass music, genres qu’affectionne la productrice lors de ses sets.



Mots: Adé.



'Dissolution Grip' de KMRU


KMRU inaugure son label OFNOT avec le délicatement abrasif ‘Dissolution Grip’. Ici, le prolifique artiste sonore kenyan basé à Berlin s’écarte de l’utilisation des field recordings comme stimuli affectif de ses dernières œuvres : il expérimente en utilisant les seules représentations visuelles des ambiances sonores quotidiennes comme terreau au développement de ses synthétiseurs immersifs. Si les sons captés demeurent bien le socle des drones enveloppants, ils finissent ici effacés et réduits à une armature silencieuse, et une émotion délogée se réfugie en résistant au processus.

Il en résulte trois patientes compositions d’une réconfortante étrangeté, comme témoins d’un univers miroir se déployant à travers des remous qui s’obstinent et gagnent en profondeur. Dans "Along A Wall" comme ailleurs, les pensives nappes synthétiques progressent avec des tons granuleux puis de la distorsion, se chargeant comme un ciel avant l’orage, pour nous laisser après la tempête un air purgé.




Mots: Antoine.




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©2023 par mana.

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